HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ARMÉE EN SAÔNE-ET-LOIRE

Maquis - Forces Spéciales - SAS.

HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ARMÉE EN SAÔNE-ET-LOIRE L'auteur a cherché à mettre en évidence les lignes de force de cette histoire de la Résistance en Saône-et-Loire, en prenant en compte le contexte géostratégique de la période. Il s'est aperçu que tout n'avait pas été dit ou écrit. En particulier sur les activités des usines Schneider en 1940-44, et les relations existantes entre la direction et les autorités d'occupation. Mais aussi le rôle joué par les services spéciaux britanniques et français dans la mise en oeuvre d'une stratégie de sabotage industriel. L'exploitation des archives du B.C.R.A. et du S.O.E. apporte des informations inédites sur ces opérations. Il y a aussi cette bataille du rail, qui, depuis le début de l’année 1943 place la Saône-et-Loire en tête des départements français par le nombre des sabotages réalisés du fait de la Résistance.

L'auteur a répertorié dans les archives publiques les déraillements les plus spectaculaires, et en fait le récit.
En lisant les pages consacrées aux maquis, on apprend que jusqu'à la veille du débarquement en Normandie, l'aide que les Alliés leur accorde est particulièrement mesurée. On découvre à la lecture des archives qu’en mai 1944, ils n'ont pas été pris en compte par le Haut Commandement des Forces Spéciales dans le plan d'ensemble prévu pour armer et équiper les grands réduits du Massif Central, des Alpes et du Jura.

Reddition d'un train transportant des soldats allemands, le 6 septembre 1944 au sud de Montceau-les-Mines.
De gauche à droite, le lieutenant Loizillon du régiment de Cluny et le commandant Georges de La Ferté, chef des F.F.I. de Saône-et-Loire.

Exception faite de ceux qui peuvent être rattachés au Morvan. Deux missions maquis dépêchées sur le tard s'interfèrent en Saône-et-Loire. Malgré tout, on assiste à une montée en puissance des maquis. L'auteur analyse dans les détails l'attaque allemande contre Cluny du 11 août 1944, et explique pourquoi ce jour là les maquisards l'ont repoussée avec succès.

Début juillet 1944, les Alliés songent aux conséquences prévisibles du débarquement en Provence. Ils veulent faire barrage aux troupes allemandes retraitant du Sud-Est et du Sud-Ouest vers l'Est. Deux grands parachutages de jour ont lieu les 14 juillet et 1er août 1944 près de Cluny dans une zone quasiment libérée par la Résistance.

À partir du 13 août 1944, 150 parachutistes français, anglais et américains sont largués à l'Ouest de la Saône. Ils appartiennent au 3e SAS et aux équipes Jedburgh. La bataille de Sennecy-le-Grand, au cours de laquelle s'illustrent héroïquement les équipages des jeeps du 3e SAS, fait l'objet d'un récit inédit. C'est ensuite l'avancée foudroyante du 2e C.A. du général de Montsabert. Elle commence à Villefranche-sur-Saône libérée le 3 septembre 1944 avec le concours du 4e bataillon du Charollais pour s'achever avec la libération d'Autun le 10 août 1944.

Le régiment de Cluny à l'occasion d'une prise d'armes en septembre 1944.