Maquis de l'Ain et du Haut-Jura

LES SERVICES SECRETS DE LA FRANCE COMBATTANTE

LE B.C.R.A.


Services secrets du général DE GAULLE


" Les services secrets du général Charles DE GAULLE qui sont implantés dans l'Ain agissent sous deux formes : l' "Action" et le "Renseignement".
Au sein du réseau "Action" de la région R1, dont la zone opérationnelle s'étend sur la dizaine de départements de la région Rhône-Alpes avec Lyon comme P.C., on distingue les délégués militaires qui sont les "ambassadeurs" du B.C.R.A. dirigé par le colonel PASSY - ensuite de l'Etat-Major FFI du général KOENIG à Londres - auprès de l'Armée secrète et du maquis, des officiers d'opérations aériennes chargés des opérations de parachutages d'armes et "pick-up" ( atterrissages de nuit de Lysander ou Hudson ).

Le Général DE GAULLE
Le Général DE GAULLE

Parmi les premiers, il faut mentionner ceux d'entre eux qui sont venus inspecter les maquis de l'Ain : Louis-Eugène MANGIN, délégué militaire national par intérim, Maurice BOURGÈS-MAUNOURY, Compagnon de la Libération, délégué militaire régional en R1 puis délégué militaire de la Zone Sud, et Paul LEISTENSCHNEIDER, Compagnon de La Libération, délégué militaire régional en R1. Jean ROSENTHAL, Compagnon de la Libération, chargé de mission du B.C.R.A. occupe une place particulière, puisqu'il a appartenu à la première mission maquis interalliée "Musc"; alter ego du major Richard Harry HESLOP du S.O.E..

Après avoir inspecté l'Ain et le Jura, il s'est installé en Haute-Savoie. Cependant, les agents du B.C.R.A. qui ont été les plus présents dans l'Ain sont ceux qui dépendaient du S.A.P. ( Section Atterrissages et Parachutages ) implanté dans la zone sud. Cette organisation fondée à l'origine par Jean MOULIN est dirigée par Paul RIVIERE, Compagnon de la Libération, secondé par sa secrétaire Geneviève FASSIN et son adjoint Jean TRIOMPHE pour la région R1. Les responsables départementaux du S.A.P. pour l'Ain furent successivement Paul DEBAT, arrêté près d'Artemare le 4 février 1944, mort en déportation. Il fut remplacé par André LACROIX et Serge LACRAZ. Il faut aussi citer René BOUVRET, Compagnon de La Libération, opérateur radio du S.A.P. qui se suicide le 4 janvier 1944 au moment où la Gestapo vient l'arrêter à Hauteville.

Parmi les réseaux de renseignements existant dans l'Ain, il faut citer "GALLIA", "PHALANX", "HUNTER". Ceux-ci disposent de leurs propres chaînes radio et services d'opérations aériennes, parmi eux, il faut citer Marcel SANDEYRON, chef du réseau "AZUR" qui opére à Pont-de-Vaux."

Patrick VEYRET

Lexique des sigles
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